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Appartenir… à qui ? A quoi ?

21 janvier 2017

Les divisions entre chrétiens, y compris au sein d’une même Eglise, ne datent pas d’hier. Elles nous font souffrir. Certainement, elles nous blessent et pour certains d’entre nous, nous désespèrent. A Corinthe, Paul s’échine à redonner le sens (peut-être rabâchait-il, comme si cela avait du mal à entrer dans les esprits, est-ce entré dans les nôtres aujourd’hui d’ailleurs ?) de ce que la vie chrétienne signifie: la vraie liberté des enfants de Dieu. J’insiste sur les trois choses qui viennent d’être dites: « vraie »… « liberté »… « enfants de Dieu ». Lire la suite »

Sœurs envoyées en mission

13 janvier 2017

       Ce dimanche 15 janvier 2017 à 10h30, quatre soeurs de différentes congrégations, récemment installées à Saint-Leu-la-Forêt, sont envoyées en mission au cours d’une célébration présidée par Mgr Stanislas Lalanne.

Voir l’article sur le site du Diocèse

Célébration pour l’installation communauté le 15 janvier 2017

8 janvier 2017

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Annulation de la messe de 9 heures du dimanche 1er janvier

27 décembre 2016

Contrairement à ce qui a été indiqué dans la Feuille d’Assemblée du 25 décembre, il n’y aura pas de messe à 9 heures le Dimanche 1er janvier 2017.

Noël 2016

21 décembre 2016

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Partage sur « Les laïcs, messagers de l’Evangélisation » (suite)

12 décembre 2016

« Les laïcs, messagers de l’Evangélisation » vous proposent : un temps de partage et d’échange pour ceux qui auront participé à la conférence ou lu le texte de la lettre apostolique de François. Une deuxième rencontre aura lieu  le dimanche 18 décembre 2016 de 10 h à 11 h 30 au centre St Gilles.
Pour en savoir plus, renseignements : communaute.inter95@gmail.com l. 09 54 28 08 95

Voir Lettre du Pape François

Au milieu de ce qui s’achève, discerner ce qui naît

13 novembre 2016

              Le Temple en imposait, à Jérusalem. C’était sans doute le symbole d’un ordre puissant, d’une civilisation qui semblait indestructible, qui plus est fondée sur une Alliance avec Dieu lui-même, sensé habiter le Temple et le protéger. Mais Jésus promet le chaos, les bouleversements, l’écroulement. Ce qui semble en apparence indestructible s’écroulera comme s’il n’avait jamais existé, instantanément. Rien de matériel ne tient pour toujours, tout passe. La civilisation où vécut le Christ nous apparaît comme un lointain souvenir, presque comme une autre planète. Et pourtant, il y a 2000 ans, rien ne semblait pouvoir déboulonner l’empire romain. Rien ne semblait devoir détruire le Temple de Jérusalem, symbole d’une certaine manière de prier Dieu. Et voilà que tout cela n’est plus. Lire la suite »

Le Dieu des vivants

6 novembre 2016

Le Dieu des vivants

La question-piège posée par les sadducéens est loin d’être idiote pourquoi ou pour qui vivons-nous ? Quel est le but ultime de cette existence, de nos dons personnels, de nos attirances, de nos répulsions ? Pour ce groupe de croyants de l’époque du Christ, et ce courant a disparu avec le Temple dès le 1er siècle de notre ère, il n’y a pas de résurrection. Cela veut dire, qu’après le Schéol (le séjour des morts) il n’y a pas d’espérance possible de reprendre corps, de ré-habiter cette terre mais autrement, de reprendre souffle et vie selon une nouvelle manière de nous regarder et de communiquer, libérée de la corruption et de l’illusion. Une manière vraiment fraternelle. Alors s’il n’y a rien à espérer du Schéol (toujours selon nos amis sadducéens), à quoi bon vivre, si ce n’est pour jouir de la vie présente, et d’en jouir pour elle-même ? Le néant de la mort nous pousse à procréer pour laisser après nous une descendance qui nous « perpétue » en quelque sorte. Elle est le signe authentique de la bénédiction divine, cette fécondité charnelle, dans un tel ordre d’idée.

On pourrait croire, à entendre le Christ, et si l’on comprend mal que c’est à eux, les sadducéens, qu’il s’adresse, que le mariage n’est pas une proposition bien exaltante : elle serait pour les « fils de ce monde » c’est-à-dire pour des gens qui ne sont pas « spirituels ». Une mauvaise interprétation de cette phrase a fait des dégâts, vous vous en doutez ! Les siècles passés ont parfois laissé entendre que le célibat consacré serait « supérieur » au mariage, et même parfois dans l’Eglise, quelques nostalgiques de cette théologie médiévale incertaine vous tiendront encore ce discours. Mais le Christ parle à ceux qui misent tout sur cette obsession de procréer qui était celle des sadducéens. Il tente d’ouvrir leur regard à l’idée que cette vie présente est semence, et seulement semence. Ce qui est vécu ici est une esquisse, ce qui n’en fait ni une vie sans valeur, ni un absolu. Il n’y a pas d’arrière-monde « où tout ira mieux » qui justifierait de ne pas vivre ici-bas, ou pire de rechercher la mort pour le fuir. L’argument habituel du soupçon à l’égard de la peur de la mort ne tient pas, ici. Tout se joue ici car notre terre est le lieu de l’ensemencement. La semence c’est nous. La récolte c’est l’autre versant où ce qui est semé rejaillit mais porté à un plus haut niveau d’existence, une existence d’être spirituels avec un corps. Une manière de vivre transfigurée, donc, ce que nous retrouvons dans d’autres Evangiles lorsque le Christ dialogue sur cette question : de l’autre côté de la vie, nous aimerons autrement, sans dépendance, sans égoïsme, sans attachement excessif, sans faire de notre petit moi étriqué la chose unique à aimer et à combler. La promesse, c’est une capacité à regarder selon le regard même de Dieu puisque la promesse c’est d’être plongé dans une relation d’amour éternelle, entre le Père et le Fils. Cette relation d’amour s’appelle, vous le savez déjà sans doute, l’Esprit Saint, celui qui nous est donné au baptême et qui se déploie dans les 7 sacrements. Pour aimer, justement, pour parvenir déjà, dès ici-bas, à cette plongée totale, à cette renonciation à une ancienne manière de vivre et d’aimer, en y étant converti de l’intérieur, par grâce. C’est ce renouvellement que Jésus appelle de ses vœux, ce choix radical d’entrer dans une vie nouvelle qui est l’éternité mais qui commence ici. Alors cette vie d’ici apparaît comme autre chose qu’un simple tombeau, une fatalité à fuir ou un absolu dont il faut profiter avant le néant, elle apparaît comme une sorte de tremplin, quelque chose qui vient d’ici et qui envoie plus haut. Mais sans adhérence à ce mouvement qui part de la terre, rien ne peut nous propulser plus haut. Le tremplin, c’est ce qi est efficace quand il y a un élan, et quand cet élan part de loin, qu’il est pris totalement, avec un corps tendu vers l’objectif et un esprit concentré et disponible.

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QUE DEMANDER ?

17 octobre 2016

L’autre jour, je lisais et relisais cet Évangile et je me demandais: au fond, quel choc veut produire en moi ce texte, quel questionnement veut-il faire naître ? Quelle image ou contre-image veut représenter ce juge irrespectueux de Dieu et des hommes ? Comme si pour nous parler de la manière dont ce juge peu soucieux des autres finit par rendre un jugement acceptable, Jésus déplaçait tout simplement notre attention vers Dieu, qui parfois, lui aussi, pourrait nous paraître comme un juge irrespectueux de nos nombreuses demandes et prières. Lire la suite »

SERVIR, C’EST CROIRE

2 octobre 2016

Le grain de moutarde, en effet, est l’une des graines les plus insignifiantes qui soient. A peine peut-on les percevoir dans le creux de la main. La foi commence ainsi: minuscule, imperceptible, si ténue que celui qui la porte en lui n’en n’a même pas ne conscience claire et distincte. Lire la suite »