Messe de rentrée avec Baptêmes

METTRE DU VIN DANS SON EAU

Une fête, des invités, six cuves d’eau de vaisselle… Tout le décor est planté. Dans un récit comme celui-là, tout est stylisé, symbolique. Le vin vient à manquer et voilà que Marie s’exclame « ils n’ont pas de vin », comme s’ils n’en avaient jamais eu, comme si cette joie du ciel que le vin symbolise dans le monde biblique avait toujours fait défaut à ces hommes et femmes qui désirent pourtant célébrer quelque chose d’ O combien festif. Lire la suite »

Approfondir ou questionner notre foi: samedi 23 janvier 2016

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« Le ciel s’ouvrit. »

A Noël, le Verbe, le Fils de Dieu, naît dans une caverne de la terre ; il apparaît seul. Nouveau-né, il n’agit point ni ne parle. Rien qu’un petit nombre d’élus le voient : outre ses parents, quelques bergers, les Mages, et les Anges, observateurs permanents de la vie divine. Ces témoins avaient reconnu l’enfant comme Dieu, mais ils ne savaient pas tout de sa personne. Ils avaient vu se lever « le Soleil de la raison » au-dessus de ceux qui étaient « assis dans les ténèbres, dans l’ombre de la mort », mais ils en ignoraient les conséquences.
La lumière était là, mais le créé n’était illuminé qu’en puissance ; l’Economie de la Libération commençait dans l’histoire, mais le ciel et la terre ne connaissaient qu’une joie prophétique.
Par sa naissance, le Fils de Dieu ne s’est manifesté qu’en secret ; « C’est donc par le Baptême, dit saint Jean Chrysostome, que le Sauveur s’est fait connaître de tous. C’est la manifestation de Dieu, le Jour où il a été baptisé. »
Maintenant, à la Théophanie du Baptême la Trinité apparaît, Dieu parle ; le Fils commence publiquement son ministère pour accomplir ce qui avait préparé et précédé sa venue. Le Fils se soumet volontairement au rite de purification « pour laver l’iniquité de l’homme », pour lui permettre « de redevenir Dieu. »
Jésus descend dans le fleuve pour régénérer par l’eau la matière ; il prend place dans la nature pour l’exorciser, pour la rendre spirituelle. Et le Père proclame l’identité du Fils : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. » Et l’Esprit-Saint se manifeste ; il descend sur Jésus sous la forme d’une forme visible.
Constantin ANDRONIKOV, Théologien orthodoxe

Et c’était bien Lui, le Sauveur attendu ??

Qui peut dire aujourd’hui qu’en entendant cette annonce « un sauveur nous est né », il en perçoit le poids de puissance dramatique ? Un sauveur ? Pour qui ? Pour quoi ? Et pour sauver de quoi, au fait? Ai-je encore assez de curiosité, de disponibilité, de fraîcheur, pour me dire qu’après tout je ne comprends pas bien cette histoire de sauveur. Lire la suite »

Petites Fraternités Paroissiales 2016

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